lundi 18 janvier 2016

MAIS C'EST QUOI CETTE FCO EN FAIT ?


Nous avons vacciné Bambinette et Leroy contre la FCO, et vous vous demandez qu'est ce que c'est voici quelques information concernant cette maladie sous forme de questions réponses:

Qu’est ce que la fièvre catarrhale ovine ?

La fièvre catarrhale ovine (FCO), également appelée maladie de la langue bleue ("Bluetongue" en anglais), est une maladie virale, transmise par des insectes vecteurs du type Culicoides (moucherons). Les espèces sensibles à la FCO sont les ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages. La FCO entraîne les symptômes suivants : fièvre, troubles respiratoires, salivations, oedème de la face, etc. Cette maladie est strictement animale : elle n’affecte pas l’homme et n’inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur. Elle n’a strictement aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc).

 D’où vient la maladie et où est-elle présente ?

La FCO est essentiellement située dans les zones subtropicales du fait de la biologie de son vecteur. Elle a été considérée jusqu’en 2006 comme une affection exotique dont l’extension était limitée aux zones les plus chaudes du Sud de l’Europe (Grèce, Italie, Espagne). Elle a pourtant fait son apparition, de façon inattendue, en août 2006 dans le Nord de l’Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas) et s’est étendue très rapidement les années suivantes à l’ensemble du territoire métropolitain français.

Quel est le statut de la France vis à vis de la FCO ?

La France était de nouveau indemne de FCO sur son territoire continental depuis le 14 décembre 2012. Elle avait perdu ce statut à la suite de l’apparition de la maladie en 2006 dans le nord de la France. La maladie s’était ensuite propagée à l’ensemble du territoire métropolitain.

Quelle est la situation actuelle ?


En France :

Un premier cas de FCO sur un bélier dans un élevage d’ovins et de bovins du département l’Allier a été déclaré en septembre dernier. L’identification par le vétérinaire sanitaire de symptômes de la maladie sur l’animal a conduit  les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du département de l’Allier à réaliser des prélèvements pour analyse sur l’animal malade. A la suite de la détection de ce cas, une surveillance renforcée a été mise en place. Au 30 décembre, ce sont au total 149 cas de FCO qui ont été détectés dans le centre de la France, dont notamment 41 cas dans l’Allier, 53 dans le Puy-de-Dôme, 9 dans la Creuse, 4 dans le Cher, 5 en Saône-et-Loire, 6 dans la Nièvre, 11 dans la Loire, 1 dans l'Indre , 7 dans le Cantal, 2 dans l'Aveyron, 3 dans la Haute Loire, 1 dans le Loiret, 2 en Lozère, 2 en Corrèze, 1 dans l'Yonne et 1 en Isère.

 Quelles mesures de lutte pour limiter la diffusion de la maladie ont été mises en place ?

Des mesures ont été prises afin de prévenir tout risque éventuel de propagation de la maladie : l’élevage a été placé sous surveillance renforcée et les mouvements d’animaux ont été bloqués au sein de l’exploitation. De plus, une zone réglementée est constituée d'une zone de protection de 100 km de rayon autour de l’élevage concerné a été définie, elle est entourée d'un zonage de surveillance de 50 km de large. Au sein de la zone réglementée, les troupeaux infectés sont entourés d'un périmètre d'interdiction de 20 km de rayon. Le principe pour limiter la diffusion de la maladie est de restreindre les mouvements des ruminants domestiques au sein de leurs zones réglementées. De plus, une surveillance renforcée en France continentale et en Corse a été mise en place.

En quoi consiste la surveillance renforcée en France métropolitaine vis-à-vis de la FCO ?

La mise en place d’une surveillance renforcée en France métropolitaine a pour objectif d’évaluer rapidement l’étendue de la zone infectée par la FCO de sérotype 8, de détecter toute nouvelle introduction d’un autre virus de sérotype différent mais aussi d’être en alerte sur le redémarrage éventuel de la maladie en Corse.

Quelles sont les stratégies de lutte contre cette maladie ?

Pour lutter contre la maladie, il est possible de mettre en place une stratégie vaccinale. Vacciner , c’est protéger les animaux mais aussi contribuer à l’éradication de la maladie. Il faut deux injections de vaccin à 3 semaines d’intervalle par animal pour que l’animal soit vacciné. Le Ministre a décidé, après avis du CNOPSAV (Comité National d’Orientation de la Politique Sanitaire et Végétale) le 14 septembre et après concertation avec les professionnels le jeudi 17 septembre, de faire vacciner en priorité les animaux bovins, ovins et caprins que ce soit à des fins d'engraissement ou de reproduction destinés aux échanges européens et à l’export vers les pays-tiers ainsi que les animaux producteurs de matériels de reproduction (semences mâles, ovules, embryons) dont les produits sont destinés à l’exportation.

Quelles sont les conséquences potentielles pour le commerce des animaux et notamment pour les échanges intra-UE et les exportations vers les pays tiers ?

Etant donné les restrictions de rassemblement et de circulation dans une zone de production importante pour l’élevage (4,6 millions de bovins, 700 000 ovins et 160 000 caprins dans la première zone de protection et de surveillance de 150 km établie le 11 septembre), il y a des conséquences en termes de commerce .

Pour en savoir plus


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